Si le gaspillage alimentaire était un pays, il serait le 3ème plus gros pays contributeur au réchauffement climatique. C’est 1/3 de la nourriture produite dans le monde vouée à être et le taux monte à 45% pour les produits frais dont plus d’’un tiers des pertes à lieu sur l’exploitation.
Au plus près des producteurs
En France, on estime à 400 000 T par an les quantités de fruits en surplus agricoles. Ces fruits ne trouvent pas preneurs à cause de l’inadéquation entre l’offre et la demande, d’aléas climatiques, des prix du marché, de défauts d’aspect ou de contentieux logistiques.
Les solutions poussées par des nombreuses associations et encouragées par le pacte national contre le gaspillage alimentaire favorisent la redistribution mais ne permettraient pas d’écouler les volumes ni de remédier aux défis logistiques liés au transport et à la conservation de denrées périssables entre les régions productrices et là où se trouvent les bénéficiaires.
Les zones productrices ne disposent aujourd’hui pas de suffisamment d’équipements, de savoirs faire et canaux de distribution adaptés pour pouvoir conserver ces quantités d’aliments en les transformant en jus, en conserves, fruits séchés etc.
Find us