Les déchets du secteurs de l’agriculture et de la pêche représente 1,3 million de tonnes de déchet en 2017. L’agriculture est un secteur d’activité qui doit adopter un mode de fonctionnement plus circulaire afin d’assurer à la fois la sécurité alimentaire et la protection de l’environnement.
11000 ha: c’est la surface agricole nécessaire pour nourrir en fruits et légumes tous les parisiens.
Une multitude de pratiques sont envisageables pour assurer cette transition : éco-conception, méthanisation, compostage des déchets organiques, limitation du transport et du stockage, recyclage et gestion des déchets…
Pour s’adapter à l’urbanisation de nos sociétés, il est nécessaire de repenser nos modes de production agricoles et l’intégration de la biodiversité en ville. L’agriculture urbaine se développe avec des micro-fermes localisées sous terre dans des immeubles et des fermes verticales logés dans les centres urbains.
On peut imaginer un futur dans lequel l’hyper localisation de la production alimentaire offre la possibilité aux restaurants, écoles et entreprises de produire sur place la nourriture consommée. Des supermarchés et grandes surfaces pourraient produire et vendre directement des produits frais ce qui réduiraient les coûts de transports et le prix des aliments.
Dans ce parking, la caverne produit tout au long de l’année des endives et des champignons (pleurotes et les shiitakés) biologiques. Ces légumes sont par la suite distribués directement aux parisiens via des amap ou des magasins bio. Au coeur de la ferme plusieurs objectifs : s’ancrer dans le quartier, proposer des emplois localement, développer un circuit court avec des partenaires français et occuper un espace urbain qui serait autrement vide.
Les impacts environnementaux de l’agriculture urbaines sont nombreux : réductions du transport, usage et recyclage de l’eau, architecture éco-efficiente, recyclage de déchets organiques, diminution des emballages, non utilisation de pesticides mais ne sont finalement pas tous justifiés.
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